Le travail sur les hanches permet parfois de libérer des blocages émotionnels. En effet, d'un point de vue physiologique, nous stockons nos fardeaux émotionnels dans les hanches.
Les hanches sont reliées au cerveau par le biais de notre système nerveux périphérique. Notre cerveau est programmé dès la naissance pour envoyer des signaux rapides et efficaces à cet endroit de notre corps. La rapidité de cette connexion est en effet garante de notre survie. Par exemple, si un enfant tombe d'une certaine hauteur, les muscles fléchisseurs des hanches doivent pouvoir se contracter puissamment et instantanément pour adopter une position foetale, genoux vers la poitrine, et ce afin de protéger les organes internes. Lorsque nous grandissons, les muscles des hanches sont toujours parmi les premiers mobilisés en cas de danger, que ce soit pour fuir, combattre ou adopter une position de repli. Cette relation entre état de stress et mobilisation des hanches peut expliquer notre tendance à stocker des émotions réprimées à cet endroit. La violence physique n’est peut-être plus la première menace dans notre quotidien, mais les réflexes de protection n’ont pas évolué. En cas de traumatisme ou de stress, notre réflexe est de contracter les muscles fléchisseurs des hanches, et cela même si la situation ne requiert ni la fuite ni le combat. Le problème, c’est que nous ne décontractons pas. Les hanches deviennent donc un lieu de stockage, un endroit où on a tendance à accumuler des choses qu’on ne veut plus voir, mais qu’on ne veut pas jeter non plus. Il est primordial d'évacuer des hanches cette énergie stagnante, gelée (non employée, non relâchée).
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